Avec la réforme Nordio, nouvelle importante pour les militaires : "blocage de carrière" uniquement en cas de condamnation en première instance

(Pour Avv. Marco Valerio Verni)
26/08/24

La loi du 9 août 2024, n. 114 (dite « Legge Nordio »), contenant « Modifications du code pénal, du code de procédure pénale, du système judiciaire et du code du système militaire », publié au Journal Officiel no. 187 du 10 août 2024.

L'innovation prévue spécifiquement pour le militaire est importante, depuis l'art. 7 de ce qui précède prévoit la modification de l'art. 1051 alinéa 2 du COM (lettre a) est remplacé par le texte suivant : « contre lequel, pour un délit non coupable, une peine de condamnation a été prononcée en première instance ou une peine d'application de la peine sur demande ou un décret pénal de peine exécutive, même si la peine est avec sursis conditionnel ») sur la base de laquelle, désormais (ou plutôt depuis hier), même les soldats qui ne sont jugés (ou admis à des procès alternatifs) que pour délits malveillants pourront être inclus dans le taux d'avancement.
Une circonstance qui, auparavant, était exclue, car tous ceux qui faisaient l'objet d'une simple mise en accusation ne pouvaient aspirer à gravir les échelons.1 qui, comme on le sait, cela ne signifie rien en termes de culpabilité alléguée de l'accusé, d'autant plus si l'on considère que, dans notre système, la présomption d'innocence s'applique jusqu'à ce qu'une sentence définitive soit prononcée.

Un changement nécessaire, selon l'écrivain, surtout à l'heure où se terminent aujourd'hui les procédures pénales, qui maintiennent les acteurs impliqués dans l'incertitude, avec les évidentes répercussions humaines et, en fait, professionnelles.

Certes, même au niveau disciplinaire, une telle innovation ne peut être exempte de répercussions, que l'on espère positives, car elle est clairement possible, avec une plus grande conviction et une plus grande base juridique - sans préjudice, bien entendu, de l'évidente évaluation au cas par cas, en tenant également compte examiner les éventuelles applications de mesures conservatoires par le juge pénal - ordonner, par les responsables, la suspension de la procédure concernée, dans l'attente de la définition du jugement ordinaire du premier degré.

1 L'ancien article 1051 COM prévoyait à cet égard ce qui suit : « Les militaires ne peuvent être inclus dans le taux d'avancement ni évalués pour l'avancement s'ils sont traduits en justice ou admis à des procès alternatifs pour un crime non négligent ».