La récente décision de la Cour suprême de cassation, 27 mars 2017, n. 7761, en rejetant un recours formé par le ministère de la défense, a sanctionné un principe marqué par un changement de protection: non plus une protection à sens unique des intérêts de l'administration (l'intérêt économique) mais de l'individu (l intérêt humain). Les magistrats de cassation ont en effet établi que l'indemnité mensuelle prévue pour les victimes de service doit être égale à celle due aux victimes de la mafia et du terrorisme.
La question a attiré les rangs d'un appel interjeté devant le tribunal du travail de Florence pour le faire reconnaître statuts en tant que victime du devoir afin de recevoir des prestations sociales. Aux fins de l'enquête de première instance, le juge saisi a condamné le ministère de la Défense et le ministère de l'Intérieur à la reconnaissance demandée avec les privilèges relatifs. Appel en appel par l'administration d'État, la cour d'appel florentine a confirmé ce qui avait été établi par le juge en totalité.
Arrivé devant la Cour de cassation, le litige a été confirmé tel que défini dans les précédents arrêts. Premièrement l'exactitude du principe de compétence du tribunal ordinaire et non du tribunal militaire ou administratif a été réitérée. Deuxièmement, une voie de recherche juridique minutieuse et approfondie a été suivie grâce à laquelle les magistrats du Collège ont atteint ce qui a été dit au sommet.
Article. 4, c. 238, la loi 350/2003 a doublé les droits à l'allocation à vie en faveur des victimes de la mafia et du terrorisme; d'autre part, l'art. 4, décret présidentiel 243/2006 a établi que les victimes de devoir devraient être payées 258,23 euros, ce qui a souligné une différence de traitement déraisonnable entre les victimes des deux espèce. Le Conseil d'État, avec diverses prises de position, a souligné ce problème en déclarant que la cristallisation du droit aux victimes du devoir par rapport à ce que perçoivent les victimes du crime organisé et du terrorisme révèle une inégalité de traitement injustifiée.
Sur cette base tendance de justice administrative, le juge de légitimité a donc déclaré que le montant mensuel de la rente doit être le même pour chaque catégorie de victimes car c'est la seule solution logique qui puisse être envisagée à la lumière du principe d'équité établi au niveau primaire par l'art. 3 de la Constitution.
Un doublement, donc, qui permettra aux victimes du devoir de percevoir la perception d'environ 500,00 euros au lieu des précédentes établies par le décret présidentiel. 243/2006.
(photo: defense.it)