Les attentats d'hier à Nice et à Djeddah (et peut-être à Avignon…) ne se sont pas produits en un jour et dans deux pays au hasard. Hier était, en fait, l'anniversaire de Mohammed, le prophète et fondateur de la religion islamique: le massacre du prof. Paty était arrivé de manière générique un vendredi, cette fois les bouchers du croissant ont choisi une fête musulmane importante.
Les terroristes ont frappé, d'une manière qui ressemble plus à des sacrifices humains à des dieux païens qu'à des attaques, en France du président Macron et en Arabie saoudite de Mohamed ben Salmane.
À y regarder de plus près, les lieux sont tous deux religieux de différentes manières: si à Nice le terroriste a frappé à l'intérieur d'une cathédrale catholique, en Arabie saoudite il a eu lieu dans la province de La Mecque, où se trouve Djeddah, c'est-à-dire distance des lieux saints (super protégés) de l'Islam. Par conséquent, nous pouvons très bien dire que les attaques étaient à la fois délibérément blasphématoires, allant contre, d'un point de vue islamiste, les «croisés» et les «gardiens corrompus» des sanctuaires mecquois dans les lieux symboliques des deux religions et, pour ainsi dire, à l'intérieur de "l'enceinte sacrée".
Tout cela s'est passé lors de l'importante fête d'anniversaire du fondateur de l'Islam lui-même. Le cercle se ferme.
Des doutes subsistent:
- L'Arabie saoudite avait été le seul grand pays musulman à s'éloigner des manifestations anti-françaises organisées par Erdogan et par les dirigeants islamiques en crise d'idées et d'identité à sa suite.
- La ville de Nice a été le site, en 2016, de l'une des attaques islamistes les plus sanglantes d'Europe, elle n'a donc pas été choisie par hasard.
- En Italie, le bombardier niçois était une personne très digne, d'être relâché en liberté avec un simple ordre d'expulsion après quarantaine.
Heureusement, les forces spéciales françaises ont capturé vivant le terroriste Aoussaoui, même s'il est gravement blessé: il est évident que dans de tels cas, l'ordre n'est plus d'abattre le massacreur mais, pour ainsi dire, de le livrer vivant et se présenter à lui-même. même pour les enquêteurs.
On a l'impression que quelqu'un en Tunisie, en Turquie et en Italie l'aurait préféré mort ...