Les raisons derrière le Interdiction chinoise de la réentrée de Taiwan dans Interpol sont officiellement ancrées dans ses revendications territoriales (Pékin la considère comme une « partie inaliénable de son territoire »). Là Guerre du Fentanyl cependant, cela peut fournir une perspective à travers laquelle percevoir la situation dans un contexte différent.
Interpol, leOrganisation internationale de police criminelle (OIPC - Organisation internationale de police criminelle), a été fondée en 1923 à Vienne pour faciliter la coopération internationale dans la lutte contre la criminalité. La République populaire de Chine en est devenue membre en 1984. Cela a entraîné l'exclusion automatique de Taiwan.
Cette sortie forcée a suscité des inquiétudes quant aux lacunes dans la lutte contre la criminalité transnationale et le terrorisme. Sans accès aux bases de données et aux ressources d'Interpol, l'île est désavantagée pour résoudre efficacement ces problèmes au niveau international.
Avec un accès sans visa à 145 pays et territoires, les passeports taïwanais sont également une cible fréquente des criminels internationaux. L'exclusion empêche effectivement Taïwan d'accéder à des informations cruciales via le système. I-24 / 7 Interpol et la base de données des documents de voyage volés ou perdus, compromettant sa capacité à gérer efficacement la sécurité des frontières et à lutter contre des crimes tels que le terrorisme et la traite des êtres humains.
Le refus persistant de la Chine de permettre à Taiwan de participer à Interpol en tant qu'observateur peut être vu sous un nouveau jour, si l'on considère la soi-disant « guerre du fentanyl » en cours entre la Chine et les États-Unis (lire aussi «Fentanyl : l'euphorie chimique du Dragon"Et"Quand la mort frappe à la porte, utilise l'opium»).
Pour bien comprendre les implications d’aujourd’hui, il est essentiel de se souvenir du passé. Là Guerre de l'opium du XIXe siècle, au cours duquel le Royaume-Uni a imposé le commerce de l'opium à la Chine, a laissé de profondes cicatrices sur la psyché collective chinoise, conduisant à ce qui a été décrit comme le « siècle de l'humiliation » (sur la photo, la signature de Traité de Nankin du 1842).
La Chine utilise le Fentanyl comme outil "Vengeance historique" contre l’Occident, en particulier contre les États-Unis. Le puissant opioïde synthétique provoque bon nombre des 150 décès par jour (en moyenne) aux USA.
La Chine est l'un des plus grands producteurs de Fentanyl et de ses précurseurs. Une part importante de ces stupéfiants est acheminée illégalement négligence États-Unis.
Un État « rebelle » peut-il vraiment inquiéter Pékin ?
Au-delà du fait que le pays est le 21èmea économie mondiale et 17ème exportateur mondial, Taiwan affiche le taux de criminalité le plus bas parmi les pays asiatiques. L'interdiction imposée par Pékin prend donc un sens supplémentaire : en empêchant l'entrée de Taiwan dans Interpol, la Chine assure de ne pas permettre à l'organisation internationale de recourir à un acteur redoutable qui, avec l'accès (et le partage) d'informations clés, pourrait contrecarrer ou contribuer à lutter résolument contre le trafic meurtrier du Fentanyl.
Photo : OpenAI/web