Notre otage militaire de l'Inde: je continue de frémir!

08/02/14

Nous approchons de la deuxième année loin d'Italie de Massimiliano Latorre et Salvatore Girone, sans que personne ne leur garantisse le minimum de respect des droits de l'homme, d'abord celui d'avoir refusé la liberté personnelle sans raison justifiée.

Le 6 mars 2012, juste à côté des événements qui ont impliqué nos militaires dans un article, j'ai utilisé le mot «je frémis». Une déclaration forte, qui découle de la crainte du risque que les deux Fusiliers de la Marine encourent la peine de mort, prévue par la loi indienne.

Je frissonnais aussi, car même les commandants des deux Lions de Saint-Marc ne ressentaient pas à ce moment la nécessité de faire entendre leur voix pour exiger que leurs hommes soient protégés par l'État. Les commandants restent toutefois très silencieux même après et, sauf exception, pour la durée de ces mois 24.

Je frissonnais devant le pragmatisme qui caractérisait le comportement de ceux qui auraient plutôt dû assurer une protection maximale aux deux soldats, principalement le chef de l'exécutif et le chef des forces armées, le président de la République désigné à cet effet par la Constitution. 

Je frissonnais devant l'inertie absolue et j'oserais dire que je me détachais de l'histoire de la plupart des représentants politiques qui, bien que parlementaires au Parlement parce élus par le peuple souverain, étaient peu disposés à défendre deux citoyens impliqués dans des faits liés à une tâche prévue par une loi de l'État. Un silence brisé uniquement par de maigres initiatives visant à garantir un espace pour pouvoir ensuite dire que cela a permis de résoudre le problème de nos soldats et de crier au succès obtenu sur la peau de ces serviteurs de l’État.

Face à cette évidence absolument décevante, une seule note positive, la fierté de Massimiliano Latorre et Salvatore Girone qui ont continué à regarder en avant la tête haute, montrant toute la fierté d'être des soldats italiens, comme ils continuent de le faire encore aujourd'hui. il peut être oublié par ceux qui portent l'uniforme, symbole de la tradition et de la culture nationales, expression d'appartenance à l'État dont chacun doit être fier comme Massimiliano et Salvatore le sont, en le manifestant par leur regard et leur allure. Cependant, je continue de frissonner devant la foule de ceux qui se sont réveillés soudain d'une léthargie qui a duré 24 mois qui peinent à conquérir un espace qui peut leur faire dire "je n'ai jamais abandonné notre Marò". Des politiciens et des politiciens qui ne connaissent peut-être même pas l'histoire des deux Lions de Saint-Marc et qui savent peu de choses sur ce qui s'est passé au large des côtes du Kerala, considérant que certains se disputent encore sur les eaux territoriales plutôt que contiguës.

J'ai du mal à lire que notre ministre des Affaires étrangères plutôt que d'intervenir personnellement avec le froncement de sourcils que nous pensions tous la caractériser, préfère rester vague en déclarant: "Il y a beaucoup d'options sur la table et ce sera le Premier ministre qui décidera" et encore "nous prendrons des décisions en équipe, présidée par le premier ministre, qui seront suivies par tous. Nous devons agir de manière cohérente et disciplinée avec des messages uniques ". 

Il suffit d'espérer que cette collégialité d'intention déclarée soit réellement mise en œuvre et ce qui s'est passé le 11 mars 2013, lorsque le sous-secrétaire de Mistura de l'époque a exposé à la presse: «La décision de ne pas renvoyer le maro 'en Inde «Elle a été prise en étroite coordination avec le Premier ministre Mario Monti et tous les ministres impliqués dans l'affaire,« Affaires étrangères, Défense et Justice »en accord. Il a ajouté "nous sommes tous dans la même position, d'une manière cohérente et avec la coordination de Monti" et que "à ce stade, la divergence d'opinion" entre l'Italie et l'Inde sur les questions de compétence et d'immunité nécessite un arbitrage international ". .

Quelques jours plus tard, en revanche, les Fucilieri di Marina ont été renvoyés en Inde par le Premier ministre Monti, partageant la décision avec le ministre de la Défense, et l'arbitrage international a disparu du programme du gouvernement, du moins jusqu'à maintenant.

 Maintenant, il vient de l'Inde que peut-être la Cour suprême nous accordera lundi le "pardon" de ne pas prévoir la peine de mort même si elle ne renoncera pas au SUA. Autre motif de consternation car de cette manière la charge de la preuve ne sera plus supportée par le tribunal, mais ce sera l'accusé qui devra présenter la preuve de son innocence sans avoir jamais participé à l'enquête défensive.

Aussi pour cette raison, donc, je continue à frissonner!

Fernando Termentini