Le monde se prépare à entrer en guerre. Chaque pays a augmenté ou est en train d’augmenter ses dépenses de défense dans une proportion que seul un imbécile pourrait considérer comme « conforme aux menaces actuelles ».
Le nouveau secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a récemment proposé d'augmenter les dépenses de défense à plus de 3 % du PIB et a exhorté les pays membres à adopter une « mentalité de guerre » pour se préparer aux défis à venir. En parallèle, le prochain président américain, Donald Trump, a exprimé son intention de demander aux alliés de l’OTAN d’augmenter leurs dépenses de défense à 5 % du PIB.
Peut-être que pour certains agitateurs, il s'agit là d'une simple spéculation opportuniste visant à tirer profit des phobies des « ovins », mais il y a un aspect qui choque : les prochains challengers s'arment depuis de nombreuses années avec des programmes militaires massifs qui sont absolument loin d'être réalisables. toute perspective de paix. Un exemple ? Il suffit de penser aux 22,5 milliards (« milliards », et non « millions ») de dollars prévus sur le sol américain pour les dépôts, les arsenaux et les usines de production de munitions. Côté chinois, les interventions ne sont pas moins intenses. Regardons simplement l'expérience déjà énorme accumulée dansadoption de l'IA dans la gestion militaire de recherche, de conception, de simulation, de production et... de commandement et de contrôle suprême des forces armées. Et ce, alors que des questions éthiques réconfortantes sont soulevées ici... alors que chaque retard et désavantage coûtera des millions de vies, en plus du résultat final ! Et parlons du domaine quantique : dans secondi ou fractions d'une seconde, ce qu'il faudrait âge aux ordinateurs classiques.
Les Italiens ne sont-ils pas intelligents ? Absolument pas. Nous sommes les plus doués de la planète, si l'intelligence est adaptabilité…C'est la vitesse qui manque.
Que dicte la réalité ? Intuition : se réveiller sur la ligne de départ d'un grand prix avec tout le monde faisant rugir son moteur et se rendre compte que l'on tourne au ralenti. Ce serait bien de rester en dehors de cela, mais la voiture qui reste à l'arrêt au départ est régulièrement heurtée et détruite.
Que faire alors? Tout d’abord, ouvrez les yeux ou sortez la tête du trou.
Un grand classique du cinéma italien (dans un autre contexte) enseignait : « Qu'est-ce que le génie ? C'est de l'imagination, de l'intuition, de la décision et de la rapidité d'exécution ! ». Le premier nous est inné, le deuxième les yeux bandés, le troisième vantard et le quatrième défunt : ne pensons qu'aux équipements inutiles comme les chars. Bélier des véhicules "mis à jour" obsolètes et très chers (qui arriveront tôt ou tard - tardivement) ou aux centaines de véhicules blindés autosuffisants à temps pour blindé. Le tout livré sans systèmes anti-drone...
Mais les éventuels détournements d'argent ne sont rien comparés au manque de chiffres : la guerre est aussi une « volonté » collective et il n'y a ni consensus public ni réserves de forces qui en résultent. Actuellement, la « nation italienne » est la dernière au monde en termes de propension au sacrifice (Sondage Gallup: seuls 14 % des Italiens seraient prêts à se battre pour leur pays en cas de guerre).
Ce fait devrait en faire sourciller plus d’un. Non pas parce que c’est inquiétant ou scandaleux en soi, mais parce qu’il est clair que quelqu’un (ou plusieurs) travaille à notre destruction depuis des années. S'appelle "manipulation de l'opinion publique" et s'inscrit dans un cadre précis champ de bataille: Le Domaine cognitif. Parlons de la capacité à influencer et à contrôler les processus mentaux et décisionnels des individus ou (oups !) communauté grâce à l’utilisation stratégique de l’information, de la propagande et des techniques psychologiques. Les données (« dernières sur la planète ») doivent-elles nous faire comprendre que nous sommes attaqués depuis un certain temps ?
Alors que la partie la plus intense de la guerre mondiale risque de commencer bientôt, avons-nous déjà perdu ? Ce n’est pas sûr, mais le premier « coup » – inévitable – suffira à faire s’effondrer le château de cartes. À ce moment-là, 86 % des Italiens comprendront que la Patrie est quelque chose qui va au-delà du théâtre politique, de la rhétorique, des intérêts de quelqu'un, de la propagande ou du gouvernement du moment.