Les États membres de l'UE ont trouvé un point de rencontre pour une nouvelle mission navale dans le sud de la Méditerranée.
Ainsi, lors de la réunion des chefs d'État et de gouvernement des pays membres, il semblerait qu'un large accord ait été conclu pour faire respecter le mandat de l'ONU, qui interdit aux parties en lutte en Libye de recevoir des armements de l'extérieur ( embargo ponctuellement violé par l'Égypte et les Émirats arabes unis, ma surtout de Turquie).
Notre ministre des Affaires étrangères Di Maio a déclaré que tous les États de l'UE conviennent de créer une mission pour bloquer l'entrée d'armes en Libye. L'Union s'est à présent engagée dans une mission navale, aérienne et terrestre pour bloquer l'entrée d'armes en Libye. Ajout de cela s'il stimule les départs nous le bloquerons.
En pratique, la mission Sophia sera archivée (elle se terminera officiellement le 20 mars) et quelque chose de nouveau sera donné.
Ce que nous voudrions souligner, ce sont les déclarations de notre ministre: nous avons finalement trouvé un politicien avec des attributs. Grâce à cette nouvelle opération navale, nous pourrons compenser l'affront subi par les Turcs avec le Saipem 12000 il y a deux ans, dans les eaux chypriotes. Nous avons trouvé un ministre qui rendra pâles les déclarations de 2015 du ministre des Affaires étrangères de l'époque, Gentiloni, contre Daech.
Donc Di Maio bloquera les navires turcs chargés d'armes, embarquera l’équipe du régiment de San Marco, enverra des raiders GOI pour neutraliser les passeurs, établira un zones d'exclusion aérienne sur le ciel de Tripoli. Mais ce qui importe le plus, c'est que nos soldats mettront enfin les pieds sur le sol libyen, empêcher les milices djihadistes de continuer à dicter. Et quelle chance! Nous les trouverons à Tripoli et Misrata ...
C'est ce que nous lisons entre les lignes de la déclaration de notre ministre sur la nouvelle mission en Méditerranée.
Cadre: RAI