20-21 juin: La 25e édition de la compétition de patrouilles "GRIFO" démarre

18/06/15

Décrire vingt-cinq ans de «GRIFO» n'est pas facile: vingt-cinq ans de sueur, d'engagement, de rires, d'amitié, et même d'affrontements et d'affrontements mais… c'est le GRIFO!

Il y a beaucoup d'histoires et de personnages qui ont alterné au cours de cette période en commençant par le Général Mario Epifano, le "Président" de GRIFO. Celui qui a commencé ce tour d'un quart de siècle et, sans surprise, celui à qui GRIFO est nommé.

GRIFO est né de l'expérience acquise par certains membres de l'UNUCI (Union nationale des officiers italiens en congé, ndlr) de Pérouse dans la participation à des courses de patrouille dans le nord de l'Italie mais, supprimée, à l'étranger (France, Allemagne et Suisse) vers la fin des années 80.

C'est ainsi qu'en 1990, une tentative a été faite de mettre la première édition de l'appel d'offres en préparation, mais le "Conseil exécutif" de la section de l'UNUCI de Pérouse a rejeté la proposition qui, heureusement, a été acceptée l'année suivante.

En 1991, donc, avec le soutien de la 92e "Basilicate" de Foligno, il a été possible d'organiser la première édition de la course dans celle de Colfiorito, en profitant des installations de la base logistique d'alors. Dans cette première édition, l'accident est survenu à un membre d'une patrouille qui sautait par-dessus un fossé. L'exception n'était pas tant dans la légère blessure à la cheville que dans le fait que la personne blessée avait plus de XNUMX ans!

Au fil des ans, la course a naturellement évolué et a changé de contenu et de lieux, trouvant l'hospitalité dans de nombreuses municipalités de l'Ombrie (Pérouse, Corciano, Magione, Passignano sul Trasimeno, Tuoro sul Trasimeno, Castiglione del Lago, Panicale, Piegaro, Massa Martana) avec des patrouilles de presque toutes les régions d'Italie (à la seule exception de la Sardaigne, du Val d'Aoste, de la Basilicate et de la Ligurie).

De nombreux épisodes curieux qui ont "dilué" le sérieux de l'activité de formation et de la cérémonie finale. Oui, car en plus des aspects technico-militaires et de l'hommage respectueux aux morts de la ville qui nous accueille, GRIFO a toujours été un environnement goliardique et aussi une rencontre de vieux amis.

Comment ne pas se souvenir de cette patrouille qui a été récupérée hors de l'itinéraire pendant la nuit, la journée et qui ... s'est trompée même en voiture sur le chemin du retour? !!!

Ou de cette patrouille qui, complètement déguisée, essaie d'infiltrer la cible au milieu de la nuit et se heurte à un couple isolé dans une attitude plus qu'affectueuse?

Qu'en est-il du poste de contrôle organisé sur une route secondaire avec beaucoup de panneaux de signalisation, des canaux de circulation, du personnel avec des casques et des gilets pare-balles et les voitures des habitants qui ont été émerveillés par les occupants d'une voiture (nos acteurs) qui ont été fouillés?

Ou la dame toute alarmée par la présence de soldats et de la croix rouge qui composait un blessé pour le test de premiers soins?

Beaucoup d'anecdotes comme la gazelle des Carabiniers qui arrête une patrouille de soldats en service et lui demande: "où vas-tu?" et le commandant qui répond franchement: «nous allons faire sauter les répéteurs Trinity1, voulez-vous voir l'explosif? ".

Autant d'histoires heureuses mais aussi d'histoires sérieuses lorsque, lors d'une des innombrables reconnaissances, nous sommes tombés sur deux carreaux de majolique commémorant deux soldats tombés au combat de la Première Guerre mondiale. Les tuiles étaient sur le mur de deux maisons de campagne abandonnées et en ruine. Ils ont été récupérés et ont maintenant été repositionnés dans les monuments aux morts des lieux où ils vivaient et ne sont jamais revenus.

Mais en plus de cela, le GRIFO a aussi été un grand moment de rencontre avec les associations bénévoles des lieux qui nous ont hébergés (Groupes de Protection Civile, Croix Rouge, Assistance Publique) et cela a donné lieu à des liens de respect mutuel et de synergies en matière elle concerne les cours de topographie et d'orientation que l'UNUCI Pérouse organise actuellement à l'appui de ces associations.

Si nous devions faire le bilan de ces XXV années, nous dirions que la meilleure chose est avant tout d'avoir créé de précieuses synergies au niveau local entre l'UNUCI, les Administrations et les Associations Volontaires ainsi que les liens d'amitié étroits de toutes ces années avec les participants venus de chaque partie de l'Italie.

Maurice Cini

1 Un emplacement près de Pérouse

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