Dimanche 4 février à 18.00hXNUMX "Abus et torture : pourquoi la citoyenneté italienne vaut-elle ZÉRO à l'étranger ?"

(Pour Andrea Cucco)
03/02/24

Ilaria Salis, une enseignante de 39 ans originaire de Monza, est détenue en Hongrie depuis 11 mois, accusée d'avoir participé à l'attaque de deux néo-nazis lors d'une contre-manifestation à Budapest le 11 février 2023, à l'occasion du "Day of Honor", un rassemblement de groupes européens d'extrême droite.

Le parquet hongrois a requis 11 ans de prison à son encontre, mais son avocat affirme qu'il n'existe aucune preuve concrète contre elle et que l'accusation repose sur des hypothèses infondées, notamment une association de malfaiteurs avec deux autres coaccusés allemands.

Salis, qui a nié les accusations, a eu du mal à se défendre en raison de la barrière de la langue et du manque de traduction des documents de procédure, ainsi que du fait de n'avoir pas eu accès aux images qui constituent les principales preuves de l'accusation. Les conditions de détention décrites sont particulièrement sévères, avec d'importantes restrictions de contact avec la famille et les autorités italiennes, et ont été critiquées pour leur dureté, comparées à celles réservées aux terroristes internationaux.

L'histoire a suscité des réactions au niveau international, y compris la diplomatie italienne qui se mobilise pour soutenir la demande de transfert de Salis en résidence surveillée en Italie.

C'est nouveau? Loin de là! Risque ordinaire pour ceux qui sont à l'étranger et ont la nationalité italienne. Alors pourquoi tant de bruit autour de cette affaire ?

Nous en discutons Dimanche 4 février à 18.00h avec quelques compatriotes : Andréa Costantino, Marc ZennaroFerruccio Cerruti et l'avocat Giuseppe Rossodivita.

Vous y voir!