Le reflet suivant exclusivement la pensée de l'auteur (et du directeur du journal qui le publie, ndd).
Maintenant que la poussière du cyclone Vannacci (photo, à droite) semble se déposer lentement, j'aimerais moi aussi avoir mon mot à dire. Et je le fais d'autant plus conscient que je connais très bien le sujet en question puisque, ainsi que d'avoir combattu à nos côtés, j'ai été son consultant dans une bataille récente (Irak 2018) qu'il a menée contre les hauts dirigeants de la Défense pour la protection sanitaire de nos militaires contre l'exposition à l'uranium appauvri.
J'ai aussi écrit un livre autoédité au titre assez éloquent : « Bagdad, la rébellion d'un général ».
Quoi Je souhaite signaler avec cette lettre aux lecteurs d'un magazine que je suis depuis des années est que, si dans toute cette affaire il y aura une partie lésée, c'est précisément les Forces Armées dont je fais partie depuis quarante ans.
Je vais t'expliquer. Ce n'est pas la partie lésée car c'est le contenu du livre écrit par mon ancien camarade Roberto Vannacci qui nuit à l'Armée. Ce dernier a été lésé par la réaction désordonnée, oserais-je dire presque hystérique, que les responsables politiques et militaires des institutions ont mis en place moins de deux heures après la publication d'un article diffamatoire et dénigrant, écrit oui, par un journaliste d'un journal national bien connu notoirement associé à un certain domaine politique.
Un militaire s'attend toujours à être protégé par l'institution à laquelle il est assermenté. Et s'il s'agit d'un militaire au parcours comme celui du général Vannacci qui a participé aux missions les plus risquées que cet Etat lui a demandé de mener en plus de trente ans de carrière opérationnelle, cela apparaît plus que jamais comme un devoir.
Au lieu de cela, c'est exactement le contraire qui s'est produit. Ils ont immédiatement satisfait la foule en colère et ont décapité et immédiatement affiché la tête sur le plateau d'argent du guerrier stylo intrépide qui s'était aventuré dans les sables mouvants du politiquement correct. Non seulement cela, ceux qui se sont vantés d'avoir un diplôme ont pris la liberté de dire que Vannacci délire, sans savoir que le "délire" a trois diplômes et parle couramment cinq langues.
Pauvre Itaglia (avec le « g » au milieu !), pourrait-on dire…
Dulcis in fundo, en tant que militaire à la retraite, je pense au découragement de mes collègues en service qui n'auraient jamais imaginé qu'un gouvernement (et, j'ajouterais, surtout s'il se définit comme de droite) irait aussi loin.
C'est pourquoi je commente, tout cela a donné une très mauvaise image des forces armées à notre nation, à cause des dirigeants qui ne protègent pas la base car, après tout, eux aussi sont une caste ou, du moins, se comportent comme telle.
dix. avec le. (ris.) voleur Fabio Filomeni
Photo: auteur