La mienne n’est pas censée être une polémique stérile mais après plus de trente ans de port de l’uniforme, je la considère comme une polémique « juste ».
Les décisions concernant la taille et la composition des forces armées italiennes dépendent également des politiques budgétaires et des stratégies de défense nationale établies par le gouvernement et le haut commandement militaire. Ces décisions devraient être le résultat d’une combinaison de facteurs politiques, stratégiques et financiers. À une époque où les tensions entre les principales puissances mondiales, comme les États-Unis, la Chine, la Russie et l'Europe, peuvent alimenter les spéculations sur la possibilité d'un conflit à grande échelle, il est logique qu'une force armée comme les carabiniers, qui transporte principalement L'ordre public et la sécurité intérieure (confiés également à la police) sont même supérieurs en nombre à cette force armée qui est principalement responsable de la défense nationale : l'armée.
Si l’on exclut certaines unités d’élite, le reste de l’armée n’aurait aucune réelle capacité sur un théâtre opérationnel.
Ces dernières années, l’Italie a dû faire face à des coupes dans son budget de défense, qui ont certainement influencé ses capacités militaires. Peut-être que dans une perspective future, il serait préférable d’affecter les quelques ressources là où elles sont nécessaires avant qu’il ne soit trop tard.
Marcello
Cher lecteur, le problème de l'allocation budgétaire est désormais « ancien ». Je me souviens encore d'une conférence il y a 30 ans dans laquelle un magistrat célèbre de l'époque, sur le sujet, commentait que, avec la défaite de 1945, le Japon reçut l’ordre de ne pas dépenser plus de 1 % de son PIB. La raison? En dessous de cette altitude aucune défense n'était crédible...
Sans le décompte de l'armée, pendant des décennies, l'Italie aurait affiché un budget effectif inférieur à 0,90 % du PIB. On se targue aujourd'hui d'avoir 2% en 2028 (après avoir renié 10 ans de promesses rituelles pour y parvenir en 2024...). La police d’État devra-t-elle être remilitarisée ?
Il est également vrai que les effectifs de l'armée sont inférieurs à ceux de l'armée. louange (~90.000 110.000 contre ~XNUMX XNUMX), mais je ne suis pas d'accord sur le manque de capacité sur le théâtre opérationnel : depuis des décennies, nous avons vu des carabiniers en action dans les régions les plus difficiles du monde faisant preuve de capacité, de préparation et de courage.
Je me souviendrai toujours de la joie d'un officier de l'armée chargé d'assurer des tâches de « mentorat » auprès de ses collègues militaires afghans. Il craignait de finir par travailler comme instructeur au contact des forces de l'ordre... "Ceux-là, ce sont les vrais criminels", m'a-t-il dit.
Les carabiniers en mission ne pouvaient guère échapper à certaines expériences « sommaires » et directes. Même si, avec les exceptions nécessaires, c'était et il est un travail vraiment ingrat au contact d'autres "réalités" lointaines, avec des répercussions psychologiques assez fréquentes (sur la photo une des nombreuses poses de groupe exposées à la préfecture de police d'Herat il y a 12 ans...).
En cas de besoin, étant donné une utilisation abusive bien plus grave des soldats de l'armée pour des tâches d'ordre public, je suis sûr qu'ils sauront accomplir - comme toujours - leur tâche.
Cependant, ne vous inquiétez pas, votre controverse n’est pas fausse. Le problème est que jusqu'à présent, une guerre a été menée à l'intérieur du pays "entre les pauvres".
Andrea Cucco
Bonsoir rédacteur, je suis votre magazine en ligne depuis des années. Par pur plaisir, j’aime lire sur des sujets de défense et de géopolitique. Je voulais souligner que le magazine français opex.360 rapporte dans un article sur le naufrage "virtuel" de la Nef Garibaldi, par un sous-marin allemand U212, lors de l'exercice Nordic Response de l'OTAN (photo).
Notre porte-avions/porte-hélicoptères devra être arrêté dans quelques mois, sauf nouvelle de dernière heure, et pourtant, en tant que citoyen, je regrette que sa dernière activité de formation coïncide avec un échec.
La responsabilité incombe évidemment au navire d'escorte, vraisemblablement multinational.
Il serait intéressant de réfléchir à l'état de notre marine (un sujet que votre journal a abordé à de nombreuses reprises dans le passé), au manque chronique de missiles anti-navires, à la formation, surtout maintenant que les risques de conflits de haute intensité sont non seulement dans le contexte de la Méditerranée dite élargie, elles semblent tout sauf hypothétiques.
Sandro P.
Aucun échec. Si un U212 italien « coulait » un porte-avions nucléaire américain vieux de trente ans enOceano Atlantic il y a 16 ans (photo), car un officier allemand n'a pas le droit de pouvoir faire la même chose avec notre désormais quadragénaire, dans un La mer au large des côtes norvégiennes ?
Il va de soi que la responsabilité incombe au navire d'escorte. Donc d'autres puisque nous ne participons pas aux unités nationales anti-sous-marines...
Je ne veux pas commenter le programme de désarmement car, après tant d'options évoquées ces dernières années (lanceurs de satellites, porte-drones...), avec la guerre en cours, il pourrait être révisé au dernier moment.
Concernant l'état de notre armée, dont nous avons déjà parlé (souvent seuls et à contre-courant !), la seule innovation à laquelle nous assistons est une véritable course aux vides : depuis l'année dernière, les entreprises de défense semblent produire des armements et les systèmes avec une certaine hâte. Quelqu'un a dû insister sur l'augmentation des cadences de production... Nous ne savons pas si et avec quelle (mauvaise) utilisation du piment.
Du temps a toujours été consacré à l'entraînement en mer, mais sans munitions. Dans le passé, des missions anti-sous-marines (lorsque le sonar ne fonctionnait pas) ou d'affrontement naval (sans missiles à bord) étaient également menées. Bref, si nous sommes prêts à affronter les pires éventualités et conditions, et encore moins les meilleures !
Andrea Cucco
Photo : Marine / Défense en ligne