Une action militaire a commencé il y a quelques heures – officiellement en « représailles » – contre les Arméniens sur le territoire de l'Artsakh.
Des images arrivent de bombardements dans des zones étouffées par près d'un an de blocus d'approvisionnement de la population civile.
Le ministère azerbaïdjanais de la Défense communique : "Les formations des forces armées arméniennes sur le territoire de l'Azerbaïdjan, où est temporairement déployé le contingent russe de maintien de la paix, soumettent aux tirs d'artillerie les positions de l'armée azerbaïdjanaise stationnées en direction de la région d'Aghdam. Les unités de l'armée arménienne d'Azerbaïdjan prennent mesures de rétorsion dans le sens susmentionné.
L’accusation de devoir se défendre contre les Arméniens rappelle beaucoup l’épisode de 1939 (incident de Gleiwitz) par lequel les nazis justifiaient l’invasion de la Pologne.
Avec un maître turc capable de se moquer aussi bien de l'OTAN que de la Fédération de Russie, en passant par l'Ukraine... pour les Azéris, le moment est en or : clôturer un jeu dans lequel le « garant russe de la paix » se retournera, pour le nécessaire jours, ailleurs ?
En Occident, qui ira au-delà des protestations – formelles – pour un énième massacre ? Certainement pas un pays comme le nôtre où le prix de l'énergie ou un simple plein d'essence compte (électoralement) bien plus que le sang des autres...