Les Philippines ont convoqué l'ambassadeur de Chine à Manille pour exprimer son mécontentement face aux récentes manœuvres agressives des garde-côtes chinois et d'autres navires à proximité de la zone contestée des Philippines Shoals. Deuxième Thomas, situé dans la mer de Chine méridionale.
Le secrétaire philippin à la Défense, Gilberto Teodoro, a appelé la Chine à résoudre le différend par le biais d'un arbitrage international, soulignant la fermeté de la position philippine. Le ministère des Affaires étrangères de Manille a dénoncé les actions hostiles des garde-côtes chinois et de la milice maritime contre leur opération de ravitaillement près de Banc d'Ayungin, Également connu sous le nom Deuxième banc Thomas. Au cours de cette mission, un navire philippin a été bloqué et attaqué au canon à eau par les garde-côtes chinois, blessant trois soldats. La région a déjà été le théâtre de tensions similaires entre les deux nations.
Bien que la Chine revendique la majeure partie de la mer de Chine méridionale, les Philippines et une décision internationale contestent ces revendications. Les responsables philippins ont indiqué que, malgré l'agression, ils avaient réussi à mener à bien la mission de réapprovisionnement à l'aide de bateaux pneumatiques. L'armée philippine, stationnée sur un navire de la Seconde Guerre mondiale intentionnellement échoué en 1999 pour réaffirmer les revendications territoriales des Philippines, dépend de ces missions pour son approvisionnement essentiel.
En réponse, l'ambassade de Chine aux Philippines a déposé une protestation officielle auprès du ministère des Affaires étrangères à Manille, accusant les Philippines d'« intrusion illégale » dans les eaux territoriales chinoises, en référence à l'incident du 25 mars impliquant des navires philippins à la frontière. Hauts-fonds Ren'ai (nom international de "Second Thomas Shoal").
Photo: Ministère de la défense nationale de la République populaire de Chine