Opération Sindoor : la réponse chirurgicale de l'Inde au massacre de Pahalgam

(Pour préparation)
07/05/25

Avec une action militaire décrite comme « ciblée, mesurée et non escalatoire »L'Inde a frappé neuf cibles terroristes situées sur le territoire pakistanais et dans le Jammu-et-Cachemire occupé par le Pakistan (PoJK). L'opération, baptisée « Sindoor », est une réponse directe à l'attaque brutale de Pahalgam, où 26 civils – dont un citoyen népalais – ont été tués dans une attaque que les autorités indiennes ont qualifiée de « barbare ».

Le ministère de la Défense a publié un communiqué aux premières heures de la matinée (01h44, heure locale), confirmant que l'opération a été menée par les forces armées indiennes contre des infrastructures terroristes à partir desquelles, selon des sources de renseignement, des ordres et des plans d'attaques sur le territoire national avaient été émis.

« Aucune installation militaire pakistanaise n'a été touchée », peut-on lire dans la note officielle, qui souligne l'intention déclarée de l'Inde de éviter toute escalade régionale. « Nous avons fait preuve d’une grande retenue dans le choix de nos cibles et dans nos méthodes d’exécution. »

Ces représailles surviennent à un moment de tensions accrues entre l’Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires avec une longue et fragile histoire de conflit, en particulier au sujet de la région contestée du Cachemire. Selon le communiqué, les cibles ont été choisies parmi des structures liées logistiquement à des groupes djihadistes opérant de l'autre côté de la frontière, dont certaines étaient déjà connues des agences de sécurité internationales.

L'attaque de Pahalgam, qui a précipité la situation, a durement touché l'opinion publique indienne : selon les rapports, les terroristes avaient sélectionné les victimes pour des raisons religieuses, procédant à une véritable exécution de masse parmi les touristes visitant la région du Jammu-et-Cachemire.

Le gouvernement de New Delhi a réitéré sa volonté de traduire les responsables en justice, affirmant que « Quiconque a perpétré cette attaque devra en répondre. ». Une conférence de presse est attendue aujourd'hui avec des détails techniques sur l'opération et d'autres communications du ministère des Affaires étrangères, également en réponse aux premières réactions internationales.

Pour l'instant, il n'y a pas eu de réponse officielle du gouvernement pakistanais, mais des sources diplomatiques parlent déjà d'un « niveau d'alerte élevé » le long de la frontière. Ligne de contrôle (LdC). La communauté internationale observe l’évolution de la situation avec inquiétude, craignant une escalade qui pourrait déstabiliser davantage l’Asie du Sud.