Alors que le monde s'attarde sur Alep, où la chute des dernières poches de résistance rebelle est une question de jours, les capacités militaires de l'État islamique, données à plusieurs reprises pour mourir, reviennent aux nouvelles.
La nouvelle la plus frappante est la reprise de Palmyre (où Défense en ligne avait été en octobre). Environ 5000 4 miliciens du califat ont pu arracher le contrôle du centre historique de la ville aux soldats syriens. La retraite des forces loyalistes, soutenue par de lourds bombardements des forces aériennes russes, s'installa sur la base aérienne T-XNUMX. En ces heures, l'état-major syrien apporte des renforts en vue de la contre-offensive pour la deuxième libération de la ville. Des paramilitaires des zones tribales du Sud seraient arrivés à ces heures sur les lignes de défense.
À cet égard, certains aspects doivent être clarifiés. Les forces armées syriennes après six ans de guerre ont un vrai problème de personnel. L'exposition contemporaine sur de nombreux fronts a usé au fil du temps la capacité de mobiliser de nouvelles forces et avec une formation suffisante. L'offensive finale à Alep a absorbé le plus grand effort, allégeant davantage les autres fronts. Une fois la deuxième ville syrienne libérée, la disponibilité des forces dans les différentes régions du pays sera probablement différente.
Pour mieux comprendre, il suffit de penser que la garnison syrienne stationnée à Palmira ne dépassait pas 1000 hommes et avait de vieux T-55. Essentiellement incapable de poursuivre l'offensive au nord-ouest, il représentait un bastion sur le front sud, sur la ligne du califat qui relie la ville assiégée de Deir Ezzor à Raqqa, la capitale virtuelle de l'État islamique.
La surprise n'est donc pas donnée par le retrait des Syriens, mais par la capacité de l'Etat islamique à mobiliser à nouveau 5000 XNUMX miliciens bien armés et équipés.
La réaction de Damas sera cruciale dans les prochaines heures, pour empêcher la distribution de fortifications et de champs de mines dans la zone du centre habité, théâtre de la prochaine bataille imminente.
Il ne faut pas oublier que Palmira est essentiellement inhabitée et entourée de montagnes et de désert. Bien que le poids stratégique de la ville soit relatif, sa valeur symbolique reste élevée. Comme cela s'est déjà produit en mars 2016, le soutien des forces spéciales russes, présentes dans la zone montagneuse proche de la ville, sera crucial.
Le coup de queue du califat, pour quelques signes de faiblesse et une tentative désespérée d'allonger son agonie, se reflète également en Irak. L'offensive sur Mossoul, qui a commencé avec insistance par les forces de la coalition anti-EI dans la seconde moitié d'octobre, s'avère plus compliquée que prévu.
Le 9 décembre, des militants djihadistes auraient contraint les forces irakiennes à se retirer de l'hôpital d'Al Salam récemment conquis. Le 10 décembre, des "tirs amis" américains auraient touché des emplacements irakiens, tuant 90 soldats à Bagdad. Les nouvelles, rapportées par des journaux arabes mais non confirmées en Occident, seraient à la base des déclarations d'Ashton Carter, secrétaire à la Défense sortant, selon laquelle toute l'offensive sur Mossoul devrait être revue en redistribuant les affectations aux différentes forces terrestres participant à l'offensive. . Environ 5000 XNUMX soldats américains sont actuellement présents sur le sol irakien, en tant que forces spéciales et conseillers. Alors que le califat annonce l'abattage d'un drone américain dans la région sud-ouest d'Al-Anbar, de nouveaux développements sont attendus sur les fronts syrien et irakien dans les prochains jours.
(Photo: SAA)