Au n. 111 de l'Observatoire politique international, intitulé «Une force de réserve pour l'Italie", édité par Matteo Mazziotti di Celso et le général Francesco Diella, aborde une réflexion, qui ne peut plus être reportée, sur le construction d'une réserve militaire capable d'allier quantité et qualité et qui puisse permettre à l'Italie de faire face à des guerres même de haute intensité.
Le modèle proposé s'inscrit dans un débat plus large, inauguré à la fois par l'ancien chef d'état-major de la Défense, l'amiral Giuseppe Cavo Dragone, et par le ministre de la Défense, Guido Crosetto, lors des dernières audiences des Chambres, où la nécessité de procéder à une augmentation organique des Forces armées, accompagnée du "la disponibilité du personnel et un ensemble de capacités crédibles qui renforcent l'efficacité de l'instrument militaire". Une des possibilités pour répondre à des exigences de plus en plus strictes en termes de nombre et de connaissances passe par le réforme de l'instrument de réserve.
L'impact des nouvelles technologies sur les champs de bataille d'Ukraine et du Moyen-Orient, avec l'expansion conséquente de leur utilisation, aux côtés des tactiques et stratégies militaires « classiques », sont des facteurs qui contribuent à accélérer les projets de réforme de l'instrument militaire national qui ont également un impact sur le connaissance et préparation du personnel, non seulement en service permanent, mais aussi en réserve.
La structuration d’une force de réserve capable de doter la Défense des compétences innovantes nécessaires pour faire face à un scénario multidomaine ne peut plus être reportée. Il est important que nous considérions ce type de réserve « spécialisée »" comme quelque chose différent de l'actuel Réserve sélectionnée, qui constitue un vivier d'intégration numérique de professionnalisme « traditionnel » et déjà consolidé au sein du corps des officiers de chaque Force Armée individuelle.
Logiquement, l'activation des forces de réserve précède la mobilisation générale, avec pour conséquence la réactivation du service militaire obligatoire ; phase dans laquelle le dilemme capacité-capacité il serait surmonté en faveur de l’élément quantitatif nécessaire pour résister à l’impact d’une guerre de masse.
D'un point de vue numérique, à ce jour ni le Réserve sélectionnée ni la constitution Réserve auxiliaire de l'État pourrait garantir l'augmentation de la puissance organique nécessaire. Les auteurs du dossier édité par Géopolitique.info ont proposé à juste titre de réformer la réserve de manière « modulaire », en écrivant que : « Un système de mobilisation moderne [...] doit être bien organisé et prêt à mobiliser, flexible en fonction des besoins de plus en plus complexes à répondre, rapidement intégré dans la composante de service actif, élargissant à la fois sa capacité et sa capacité. » l'organisation a émis ici l'hypothèse devrait être composé de « modules de réserve » différents en termes de qualité et de quantité, qui peuvent être progressivement activés dans différentes phases temporelles ».
Il est évident que la question des forces de réserve et du parachèvement des forces armées est très vaste et en voie de rationalisation. Par exemple, même le corps militaire volontaire de la Croix-Rouge italienne fait l'objet d'un projet de loi visant à la fois à élargir les catégories de cadres, y compris parmi les officiers recrutables, outre les commissaires actuels, les médecins et pharmaciens, ainsi que les dentistes, vétérinaires, biologistes, physiciens, chimistes et psychologues ; et rendre les méthodes de mobilisation plus efficaces.
Une fois de plus, même pour les composantes auxiliaires des Forces Armées, pleinement intégrées aux forces de réserve, l'importance de les regrouper dans un dispositif mobilisable « modulaire » est soulignée. capacité e aptitude.