C'est le 13 mars dernier que les Nations Unies ont officialisé le fait que la République islamique d'Iran acquerrait un siège au comité des droits des femmes. Il est bon, avant de faire un commentaire, de répéter les violations des droits des femmes dont traite cette institution:
- arrestations arbitraires de femmes;
- mort et torture de femmes en détention;
- disparitions forcées ou enlèvements de femmes;
- application discriminatoire de sanctions pénales fondées sur le sexe, y compris les châtiments corporels et corporels;
- violation des droits des femmes défenseurs des droits humains à la liberté d'expression et de réunion;
- menaces ou pressions exercées sur les femmes pour qu’elles ne se plaignent pas ou ne retirent pas leurs plaintes
- impunité pour les violations des droits humains des femmes;
- attitudes stéréotypées à l'égard du rôle et des responsabilités des femmes;
- la violence domestique;
- mariage forcé et viol conjugal;
- les formes contemporaines d'esclavage, y compris la traite des femmes et des filles;
- harcèlement sexuel des femmes sur le lieu de travail
- pratiques d'emploi déloyales fondées sur le sexe, y compris l'inégalité de rémunération;
- le manque de diligence raisonnable de la part des États pour enquêter, poursuivre et punir comme il convient les auteurs d'actes de violence à l'égard des femmes;
- discrimination à l'égard des femmes fondée sur les lois relatives à l'immigration et à la nationalité;
- violations du droit des femmes à posséder et hériter de biens;
- discrimination des femmes dans l'accès à l'aide humanitaire internationale;
- expulsions forcées de femmes dans des situations de conflit.
Plus ou moins la liste correspondrait déjà à celle des dénonciations contre le régime iranien (comme le régime saoudien) ...
Mais ce n'est pas tout! La perplexité sur la nomination s'est intensifiée ces dernières heures, après la confirmation de la condamnation du militant Nasrin Sotoudeh condamné à 38 ans de prison et 148 coups de fouet «islamiques». L'activiste et défenseur des droits humains s'est retrouvé en prison pour avoir défendu les femmes contre l'obligation de porter le foulard, les droits des mineurs et ceux opposés à la peine de mort en Iran.
Selon des sources journalistiques, il est probable que le juge qui a condamné l'activiste et avocat Mohammad Moghiseh pourrait être nommé à la commission de l'ONU mentionnée ci-dessus.
Un choix, celui de l'ONU, qui soulève de nombreux doutes.