Un Eurofighter en formation intercepte des avions civils qui ne répondent pas aux communications radio

(Pour Aeronautica Militare)
07/02/24

L'interception d'un avion civil privé - un Socata TBM 700 - de nationalité française qui a quitté Athènes en route vers Palerme et qui, arrivé dans l'espace aérien italien, n'a pas répondu aux communications radio attendues, s'est terminée aux premières heures de cet après-midi - dans le jargon technique Comloss – avec les organismes chargés du contrôle aérien, déclenchant ainsi la procédure d'alarme et d'interception.

L'avion de l'Air Force, un chasseur F-2000 Euro Fighter de la 37ème escadre de Trapani, déjà en vol depuis 14 heures pour des activités d'entraînement mais prête à intervenir en cas d'urgence réelle, a immédiatement répondu à la demande d'activation des agences italiennes de contrôle de la défense aérienne et, sous la direction du 22ème groupe radar de Licola (Na), a atteint l'avion civil vers 15 heures, à environ 29.000 10.000 pieds (environ XNUMX XNUMX mètres d'altitude).

Exécuté comme prévu identification visuelle (VID) pour s'assurer qu'il n'y avait pas de situation d'urgence ni de menace pour la sécurité, l'avion monomoteur français a correctement rétabli les communications radio et a poursuivi sa route. A ce stade également leEuro Fighter il reprend son activité pour regagner la 37ème aile vers 15.40hXNUMX.

L'Armée de l'Air assure une surveillance transparente de l'espace aérien national. Le système de défense aérienne contre la menace militaire est, depuis le temps de paix, sous le contrôle de l'OTAN qui, à travers Centre d'opérations aériennes combinées (CAOC) de Torrejon (Espagne), assure la surveillance de l'espace aérien au sud des Alpes, des Canaries à la Turquie et des Açores à la Roumanie.

La prestation est assurée - pour la partie surveillance, identification et contrôle - par le 11ème groupe Défense aérienne antimissile intégrée (DAMI) de Poggio Renatico (Fe) et par le 22ème groupe radar de Licola (Na), tandis que l'intervention en vol est assurée par quatre bases : 4ème aile de Grosseto, 36ème aile de Gioia del Colle, 37ème aile de Trapani Birgi et la 51e escadre d'Istrana, cette dernière de manière permanente à partir d'avril 2020. Toutes les escadres mentionnées sont équipées d'avions de combat de quatrième génération. Euro Fighter.

En outre, depuis mars 2018, les avions F-35A de la 32e escadre d'Amendola sont également intégrés au système national de défense aérienne, qui contribuent, avec des capacités opérationnelles spécifiques et une technologie de dernière génération, à la défense du ciel italien et qui ont été les premiers avions de 5e génération à avoir été utilisés par l'OTAN pour surveiller l'espace aérien de l'Alliance lors d'une opération de combat de l'OTAN Police de l'air.