"Lâchez vos voiles!"
Imaginons que ce soit l'ordre que l'aventurier portugais Bartolomeo Diaz, en 1487, donna à ses marins près des eaux du cap de Bonne-Espérance, rebaptisé à cette occasion cap des tempêtes. Là où deux des quatre éléments, l'eau et l'air, se rencontrent et se heurtent, il y a le soi-disant «anneau océanique» dominé par de forts courants et des rafales de vent qui soufflent dans la direction opposée à la rotation de la Terre, créant un véritable ruban tourbillonnant. transporter »: finis terrae, témoin de l'étreinte universelle entre les océans Atlantique et Indien.
Diaz était un véritable précurseur. Le cap de Bonne-Espérance représente aujourd'hui un carrefour important de routes commerciales, scientifiques et autres, y compris humanitaires; c'est dans le sillage des navires qui ont fait l'histoire du monde nautique que le 30e Groupe Naval, de la Marine italienne, laboure les vagues, débarquant, du 5 au 11 février 2014, au Cap, Afrique du Sud, dans le cadre de la Campagne " Le système national en mouvement ".
C'est Jean II, roi du Portugal, qui l'a appelé Cap de Bonne-Espérance. Cette découverte a redonné confiance dans l'ouverture de nouvelles routes commerciales avec l'Asie.
Quelques années plus tard, un autre navigateur portugais doubla le cap pour contourner l'Afrique et se rendre en Asie: Vasco da Gama, qui reçut l'ordre du roi du Portugal d'explorer la route en allant bien au-delà de la bande de terre nouvellement découverte. Avec Vasco da Gama pour la première fois un navire européen débarquait en Inde.
Source: Marine militaire