Pour la troisième année consécutive, le commande de l'espace français (CDE) a organisé l'exercice spatial AstreX, qui s'est tenue du 23 février au 10 mars à Toulouse.
L'Italie y a participé aux côtés de l'Allemagne et des États-Unis, qui représentent pour la France les principaux pays de référence en matière de relations de coopération dans le domaine spatial.
Au-delà des personnels présents à Toulouse, la Défense a prévu au niveau national l'implication directe de toutes les unités opérationnelles qui composent le nouveau domaine spatial d'opérations ; en particulier, sous la supervision du interforce top command (COVI) et la gestion des employés commandement des opérations spatiales (COS), ont exploité, au niveau tactique, le centre de gestion et de contrôle conjoint SICRAL (CIGC SICRAL), le centre conjoint de télédétection par satellite (CITS) et le centre de connaissance de la situation spatiale (C-ASS).
Cette année également, les forces armées, y compris les carabiniers, ont suivi l'activité à travers leurs élément de coordination spatiale, qui sont mis en place et testés au sein de leurs commandements opérationnels.
L'un des éléments les plus significatifs de l'activité a été la fédération des AstreX au contexte plus large des opérations multidomaines, représenté par l'exercice interarmées français ORION, qui a impliqué plus de 7.000 XNUMX militaires de toutes composantes (terrestre, navale, aérienne, spatiale et cyber), engagés dans de vastes manœuvres dans les différentes dimensions.
Dans un scénario simulé selon les protocoles de l'Otan, la France est intervenue pour empêcher la déstabilisation d'une zone, déterminée par l'attitude agressive d'un pays possédant d'énormes capacités militaires, y compris dans le domaine spatial.
Dans ce cadre, le COS, parfaitement intégré à l'architecture multi-domaine nationale et à celle de son domaine spatial de référence, a apporté son appui à de nombreux produits et services spatiaux, parmi lesquels : des bilans opérationnels, des mesures et relevés de capteurs radars et optiques, des suivis de données des objets spatiaux, prise en charge des tentatives contrastées de perturbation des flux de communication satellitaires, prise en charge de la gestion des images satellites, et bien plus encore.
Les multiples événements simulés au cours de l'exercice ont permis au COVI, au COS et aux Centres spatiaux de vérifier et d'optimiser davantage les dispositifs de commandement et de contrôle, ainsi que les procédures opérationnelles de conduite des opérations spatiales visant à contrer un large éventail de menaces - y compris cybernétiques - en les différents régimes orbitaux.
La dynamique évolutive des événements a clairement démontré comment les effets de la dimension spatiale sont non seulement immédiatement reproduits sur les autres composantes, mais peuvent également avoir des conséquences dévastatrices sur le déroulement des mêmes opérations. joint. Pour preuve, selon le récit de l'exercice, lorsque l'adversaire a perdu l'initiative, une fois sa capacité à produire des effets dans d'autres domaines dégradée, il a intensifié et radicalisé l'activité dans le contexte spatial, cherchant à inverser le cours de la litige.
Cela valide davantage le choix de la Défense de fonder la domination spatiale sur une connotation interarmées essentielle, tant en termes de vision, que de planification et de conduite des opérations, également dans la conscience que, du fait de la haute valeur stratégique de tout ce qui se passe dans l'espace, il sera de plus en plus complexe d'assurer la livraison ponctuelle, ininterrompue et efficace des produits et services spatiaux aux autres composantes, en soutien mutuel de leurs opérations respectives.
Enfin, l'approche inter-forces est également fonctionnelle pour une gestion plus efficace des menaces pouvant survenir dans le domaine spatial qui - en raison de leur nature intrinsèque - nécessitent la disponibilité d'une image complète du renseignement et de l'évolution globale de la situation. (soi-disant connaissance du domaine spatial), ce n'est qu'une approche joint – ou même multi-domaine – peut garantir.