Créés en 1888 et construits sur un projet des mêmes chantiers navals, ils seront mis en ligne dans le courant de l'année. Nées de l'orientation de construction d'un navire autour de son artillerie, elles constituaient une solution très proche de celle du moniteur de la Première Guerre mondiale; il s'agissait d'un gros canon Armstrong de 400 mm pesant 100 t installé sur une grande plate-forme flottante, doté d'une certaine mobilité.
De 530 tonnes de déplacement, 35 m de long et 11 de large, équipées d'un franc-bord réduit et de superstructures minimales concentrées à l'arrière, elles étaient en fait plus de plates-formes flottantes autopropulsées que de vraies unités navales; deux moteurs alternatifs de 350 ch alimentés par une chaudière ont impressionné une vitesse d'environ 8 nœuds et 40 hommes composent l'équipage.
Les deux canonnières à la même date sont mises à disposition sous le commandement du lieutenant du navire Andrea Canale, officier responsable. Les deux unités seront utilisées pour des expériences d'artillerie jusqu'en 1899, lorsque le canon Armstrong aura atterri, puis déplacé vers une utilisation locale jusqu'au rayonnement.
Source: Marine militaire